C’est précisément cette forme de poésie de l’inutile et du superflu qui habite l’art de Federico Fellini : un univers fantasmé qui se reflète dans la vie, un monde où ne cessent de cohabiter le vraisemblable et l’artifice…
Dans cette photo, il semble ne plus pouvoir distinguer la part de la réalité et celle de l’imagination. Je me sers d’un décor (Col de la Core) naturel tout à fait banal pour me mettre en scène graphiquement de façon la plus épurée possible.
« Le mot réalisme ne veut rien dire. Dans une certaine mesure, tout est réaliste. Il n’y a pas de frontière entre l’imaginaire et le réel. » [ Federico Fellini ]
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Poésie du temps au col de la Core – Stéphane Meurisse
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