Je n’aime pas prendre des images…

En fait, je ne possède même pas d’appareil photo…

Ces deux phrases de Gregory Crewdson montre à quelle point la préparation et la mise en scène sont primordiales pour l’auteur. L’instant du déclenchement n’est que l’aboutissement de cette longue préparation de la mise en scène.

L’acte de créer une image est un acte de recherche. C’est une recherche, un acte de découverte de soi.

Certains sujets nécessitent d’être travaillés sur le vif comme la photographie documentaire. La photographie de Gregory Crewdson nécessite d’être préparée et réfléchi à l’avance.

Gregory Crewdson a une approche de la photographie très dans le souci du détail.
Tout d’abord, avec son équipe il crée des mises en scène complexes dans lesquelles une attention particulière est portée sur les détails de la composition ainsi que la lumière occupant une place centrale.

Pour réaliser ces mises en scène, Gregory Crewdson s’est constitué au fil des années une équipe digne d’un plateau de tournage. Il est un peu le Steven Spielberg de la photographie. Les moyens employés sont considérables et la préparation extrêmement minutieuses. Il se sert des éléments naturels comme d’un décors de cinéma et cherche à maitriser tout les éléments pour restituer son idée et son émotion.

Mon père était un psychanalyste et je pense que ce fait a eu une grande influence sur mon développement en tant qu’artiste. Essayer de chercher sous la surface des choses un sens inattendu, du mystère.

Le spectateur est face à une image ultra détaillée, le temps semble s’être arrêté. Mais au fil de la lecture de l’image on ressent un sentiment étrange. On ressent comme une forme de mal être dans ses images.


Son père, psychanalyste, influencera beaucoup son travail.Enfant, il a avoue avoir eu écho d’anecdote de patient soignés par son père .

 

 

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