Pour cette photo, j’ai (légèrement) repris la biographie sur mon blog décrivant le sentiment que j’éprouve à chaque sortie où s’entremêlent engagement physique (il parait qu’il faut se lever tôt pour faire de la photographie!) et émotions devant ces belles lumières.

Plein les yeux, plein les yeux mais il en faut surtout plein le boîtier !

Je me dis que j’ai eu raison de faire le sherpa devant l’étendue infiniment grande des paysages. Une fois la lumière et la scène bien repérées, je tremble, j’exulte en préparant mon matériel, j’ai le cœur qui bat, voilà tout est prêt…  la séquence photo démarre : concentration, réglages… et plus rien ne bouge, tout est atteint dans tous les sens.

De retour à la maison, c’est l’extase devant un appareil photo qui se vide, le palpitant toujours à 400 à l’heure, je découvre la nature sur l’écran de mon ordinateur, mais j’ai quand même toujours quelque chose à redire comme : le nuage qui est mal placé, l’ombre trop marquée, la couleur du ciel qui est bleu mais sans être bleu, l’herbe qui n’a pas encore poussé, la météo qui est capricieuse, le lac qui n’a plus d’eau, la lumière qui n’est pas bonne, le vent qui fait bouger le matériel….

Et là je comprends malgré toute la passion qui m’anime qu’il manquait quelque chose à cette scène : mais quoi ?!

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