Le titre original que j’ai donné à cette série est [ LA DÉMENCE ]


Ne voyez aucun jugement de valeur dans le titre… la scène était difficile à capter et je vous passe les détails sur les modalités de la prise de vue…
J’ai pris le temps d’observer cette scène en étant assis à la terrasse et grâce à la chronophotographie j’espère avoir restitué ce moment de souffrance de l’âme.
Le boitier était posé sur le bord de la table du café… et j’ai réalisé une seconde série debout en repartant du café.


J’en tremble encore… car photographier cette scène est un stress intense pour moi, mais (aussi) une grande satisfaction.
Parmi les termes du réseau sémantique (#sinusoïde #anxiété #mal-être #stress #solitude… mettez les mots que vous voulez) décrivant au mieux la situation, le terme de #sinusoïde m’a semblé être le plus approprié…
Des hauts et des bas, seul, assis à la terrasse du café on ne sait pas avec qui cette personne parle… dialogue ? monologue ? Il se parle à lui même, à l’autre qui est avec lui…. ses gestes trahissent ce dialogue intime… inquiétant, déroutant et intriguant…

J’ai donc choisi un titre [ La démence ] qui me semblait coller avec la situation… mon imagination va peut être trop loin avec cette photo de dos ou le personnage met en avant son oreille avec son oreille. J’ai eu des commentaires sympas sur « insta » que je me permets de copier/coller (merci pour ces encouragements ! 😉 )

Très belle scène, le choix du noir et blanc est frappant et ce bonhomme en dit long « marqué à vif » bravo Steph et merci du partage. Saint Girons est riche 😉

Il est beau…. 🙏

Magnifiques ! La 5, assurément la plus prégnante à mes yeux. La 7, beaucoup également, pour le mouvement dans les cheveux. Bravo ! Je n’ose jamais ce genre de photo, prise à la volée.

Émouvant ..une grande solitude

superbes ! Elle percute cette série de portraits

Oui superbes👍

Le terme est peut être [divagation]… belle série.

👏👏👏 vraiment !

Précarité de l’âme, entre deux vides le trop plein…

C’est toujours intense ce genre de série, ça va si vite et le ressenti est si fort, profond dans le cœur… Tu as une grande sensibilité pour “voir“ son mal-être. 🙏💛

 

Je termine l’article pour vous (re)parler de la démarche de Gregory Bateson pour lequel je suis vraiment en admiration, notamment sa théorie du « double bind » qu’il a pu révéler grâce à l’analyse des « arrêts sur images ».

Cet exemple sur le marché de Saint-Girons démontre que la chronophotographie dans le cadre de la streetphotography aura permis de construire du sens à la situation photographiée…

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