Depuis longtemps je voulais retranscrire ce sentiment de vulnérabilité à travers la photographie.
Cette idée c’est révélée quand je randonne de nuit, seul, j’ai ce sentiment étrange, ce sentiment d’être observé et de ne pas être à ma place…
Se lever à 2h du matin, enchaîner 1600m de dénivelé dans la nuit noire laisse un sentiment particulier. J’aime ce sentiment d’accomplissement et cette anxiété, ce stress “positif” en quelque sorte.
Le projet était resté en standby… longtemps… je vous parle de mon rapport à la nature, de cette fragilité, de ma zone de confort perturbée.
Ce n’est pas une photo de “nu”, ce n’est pas une photo “descriptive” d’un “corps”, du “beau” du “laid”… Mais j’utilise le corps « nu » pour accentuer et faire ressentir ce sentiment de vulnérabilité, ce regard “normalisateur pesant”, ma fragilité

Dans le contexte actuel… cela prend tout son sens.

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